vendredi 27 novembre 2009

La joie guérit de la tristesse!




Dans un petit village, tous les gens étaient tristes. Sans arrêt, ils ressassaient leurs malheurs réels ou imaginaires. Ils se plaignaient de tout et de rien, rien n’allait jamais bien, et pourtant ce village était magnifique et ses habitants avaient tout pour être heureux. Il leur manquait cependant l’essentiel, cet essentiel qu’ils n’avaient pas compris !

Un pèlerin arriva un jour dans ce village. Tout d’abord les villageois le regardèrent avec méfiance et se demandèrent : que nous veut cet homme ? Pourquoi vient-il dans notre village ? Vient-il nous apporter plus de malheurs que nous n’en avons déjà ? Le pèlerin s’installa. Il intéressa tout le monde parce qu’il était étrange. Il émanait de lui une grande paix. Ses yeux étaient toujours joyeux et il rayonnait la joie. Les villageois étaient très interrogateurs et se demandaient : pour quelle raison cet homme, qui n’a ni maison, ni argent, ni famille, semble-t-il être si heureux alors que nous qui avons une maison, une famille et de la nourriture ne le sommes pas ? Ils commencèrent à se questionner. Ils discutèrent entre eux de cet homme étrange venu dans le village. L’homme ne disait rien. Il les regardait, il leur souriait, il était toujours heureux.

Un jour, un jeune homme alla vers ce pèlerin et lui dit : Que fais-tu pour être toujours tellement serein, tellement en paix, tellement en joie ? Le pèlerin lui répondit : tout simplement parce que je suis heureux en permanence, parce que la joie est dans mon cœur et que je la manifeste à chaque seconde ! Cette joie fait partie de la vie ! Le jeune homme lui dit : pourquoi ne ressentons-nous pas cette joie ? Le pèlerin répondit : parce que cette joie est endormie en vous ! Il faut que vous appreniez à la réveiller, à susciter en permanence l’énergie merveilleuse qu’est la Joie. C’est la petite sœur de l’Amour ! Le jeune homme lui demanda : Comment faire ? Apprends-moi ! Le pèlerin lui dit : Souris en permanence ! Souris à ce que tu penses être des épreuves difficiles, ne sois jamais affligé ! Rayonne en permanence cette joie qui est en toi afin de la révéler, afin de l’exprimer ! Le jeune ne savait toujours pas comment faire. Alors le pèlerin lui dit : Apprends à chanter, force-toi à rire de tout et de rien ! La joie se cultive! La joie s'apprend! Apprends à rire pour rien, gratuitement, et tu verras que petit à petit elle s’éveillera en toi ! Le jeune homme n’y crut pas trop, mais se dit : puisque le pèlerin m’affirme que c’est possible, je vais essayer ! Et il commença à chanter, à rire, à relativiser, à ne plus croire à ce que lui disaient les gens de son village, à ne plus donner d’énergie à la tristesse. Il se dit : finalement c’est très facile d’exprimer la joie ! Alors il en parla autour de lui et il essaya de «contaminer » tout le village afin que ses habitants expriment la joie.

Le pèlerin continua à rayonner la joie sans mot dire. Il resta en tant que spectateur, et dans le fond de son cœur, sans relâche, il rayonna sa joie sur tous les villageois. Il rayonna aussi l’Amour puissant qui était en lui. Petit à petit, il vit le village se transformer. Les gens ne parlaient plus de leur tristesse, ils ne parlaient plus de leurs maladies réelles ou non ! Ils commencèrent à apprécier ce qui était autour d’eux, à rendre hommage, à voir la nature merveilleuse qui les environnait, ils commencèrent à remercier le ciel, Dieu, pour l’abondance qui coulait dans leur vie. Ils s’éveillèrent peu à peu à une autre conscience. La joie qu’ils avaient su éveiller en eux les avait projetés vers une ouverture de conscience qu’ils ne soupçonnaient pas.
Le pèlerin resta quelque temps, jusqu’à ce que le village soit guéri, et il dit avant de partir :
LA JOIE GUERIT DE LA TRISTESSE!
LA TRISTESSE EST UNE MALADIE DE L’ÂME!
LA JOIE EST LE « MEDICAMENT!


Les humains ont oublié cet outil précieux qui est en eux et qui se nomme la joie. La joie dort au plus profond de nous ! Allons donc la réveiller ! Forcons-nous d’abord à être joyeux, à chanter même si nous n’en n'avons pas envie ! Forcons-nous à rire d’un rien, peu à peu cela deviendra automatique, ce sera une deuxième nature ! Même les expériences difficiles de la vie ne présenteront plus les mêmes difficultés, n’auront plus la même coloration à vos yeux ! Il deviendra plus facile de relativiser les évènements et plus facile de lâcher prise. Les moments difficles deviendront un mauvais passage de l'existence, un orage dans la vie, qui peut durer plus ou moins longtemps, mais qui ne fait pas peur car le soleil reste dans le cœur.
Un simple sourire est déjà un beau présent ! Bien sûr certains ne comprendront pas le sourire qui leur est offert mais d’autres le rendront. L’humanité traverse des périodes difficiles. La joie peut être d’un grand secours.
On ne peut dissocier la Joie de l’Amour ou l’Amour de la Joie

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