dimanche 3 juillet 2011

Au fil des côtes bretonnes et normandes: La Côte d'Albâtre (11 de14)

La Côte d’Albâtre, ou la grande muraille cauchoise s’étend du Havreà Ault. Elle est caractérisée par ses falaises crayeuses blanches vertigineuses -pouvant atteindre jusqu’à 120 ms- qui tombent à pic dans la mer et par ses plages de galets. Le sentier des douaniers perché en haut de ces falaises abruptes les longe avant de  redescendre vers les valleuses; il offre des points de vue saisissants. C’est à partir de Tilleul, d’Étretat, le site le plus connu, et de Fécamp que nous avons découvert la Côte d’Albâtre. 
Étretat, niché dans sa valleuse, est entouré d’arches de craie majestueuses et d'arêtes, d’aiguilles et de rocs : Porte d’Aval, Porte d’Amont, Aiguille d’Aval, Manneporte, Chambre des Demoiselles, Pisseuses de Valaine, Cap d’Antifer, etc.

 Fécamp, entouré également de deux gigantesques falaises crayonneuses, a un patrimoine maritime important. Au XIème siècle, le port de Fécamp se développe grâce à la pêche du hareng puis devient au fil des siècles le premier port morutier de France. Les marins fécampois partent aussi pêcher au large de Terre-Neuve pour de longs mois.  Aujourd’hui, le hareng  reste le poisson le plus pêché et la salade fécampoise aux harengs marinés  est simplement délicieuse.
Fécamp, c’est aussi de nombreux joyaux d’architecture : l'Abbatiale de la Sainte Trinité, construite au XIIe siècle, qui recèle, entre autres,  la chapelle de la Vierge et ses vitraux, le Palais Ducal, résidence des ducs de Normandie qui avaient choisi Fécamp comme capitale, le Palais Bénédictine, magnifique bâtiment de styles néo-gothique et néo-renaissance et le temple du nectar «Bénédictine». Au XIXe siècle, un grand négociant en vins découvre la recette de cette liqueur ancestrale et décide de la commercialiser.

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